…c’est-à-dire permettre à des personnes qui, aujourd’hui, fuient la guerre, la famine, le climat, de rester dans leur pays d’origine pour ne pas venir s’ajouter à la misère du continent européen. Voilà ce que nous avons pu entendre sur tous les bancs.
S’agissant de la question centrale de l’aide au développement, posée par les députés de l’opposition comme de la majorité, l’idée selon laquelle nous pourrions fermer à la fois nos frontières extérieures et le robinet de l’aide au développement n’est pas acceptable. Elle n’a aucun sens et ne peut être une position réaliste. Si nous voulons limiter les migrations, nous devons forcément faire un effort important en matière d’aide au développement. Mais qui finance celle-ci ?
Je crois avoir compris que personne ne souhaitait augmenter la pression fiscale sur les ménages et les entreprises, car nous avons tous conscience du niveau excessif que cette pression atteint aujourd’hui. Cela suppose que nous trouvions l’argent « là où il se trouve », comme dirait Georges Marchais.