L’évolution que certains députés souhaitent renforcer et le type de fiscalité auquel ils appellent, au-delà des difficultés techniques et de l’isolement de la démarche de la France, nécessitent des mesures qui, bien qu’elles engagent des sommes probablement peu considérables, créent des rugosités dans l’économie. Surtout, ces mesures, par l’imagination dont elles témoignent, suscitent de la défiance.
Or chacun d’entre nous sait que le climat de confiance est essentiel au rétablissement de l’économie. Cette imagination fiscale, y compris au nom de bonnes causes – que j’entends – contribue au climat de défiance qui pèse sur notre pays. À ce titre, l’amendement de Gilles Carrez mérite vraiment d’être soutenu.