Une partie de cet hémicycle est cohérente : elle soutient la taxe sur les transactions financières – en réalité, sur une partie des transactions, en l’occurrence celles en actions –, après l’avoir votée. Une autre partie l’est moins. Ces députés, du moins certains d’entre eux, ont voté la taxe, mais veulent aujourd’hui la détruire.
Je préfère la cohérence de ceux qui ont voulu cette taxe et qui souhaitent qu’elle soit efficace, qu’elle rapporte sans pour autant porter préjudice à une partie des activités financières, utiles à l’économie et que la France est fière d’illustrer.
Toute transaction financière n’est pas mauvaise en soi.