Monsieur le député Giraud, j'ai parlé, dans la réponse que j'ai apportée à la question de Mme Nieson, de la lutte contre la précarité et pour l'emploi des jeunes d'une manière générale : cela doit concerner tout le territoire, quelles que soient les modalités d'organisation particulières des professions. C'est d'autant plus vrai que ces professions dépendent par ailleurs du climat, et de la quantité de neige. Il y en a beaucoup en ce moment : tant mieux pour vos montagnes, et tant mieux pour ceux qui auront le plaisir de partir en vacances à la fin de cette année. Mais on ne travaille pas de la même manière là où les conditions de travail sont stables et là où elles dépendent des saisons ou, par exemple, de l'attractivité touristique.
Il faut rechercher la sécurité et donc la lutte contre la précarité, tout en permettant de s'adapter à ces conditions. C'est la raison pour laquelle les partenaires sociaux, dans le cadre de la négociation encore en cours, se sont saisis également de ce problème. On ne peut pas en effet se saisir uniquement du problème de la sécurisation pour ceux qui travaillent en plaine. Il faut aussi s'en préoccuper pour ceux qui travaillent en montagne ou au bord de la mer. C'est la raison pour laquelle, au-delà de cette négociation et à l'appui de ses résultats – si elle réussit, ce que je souhaite – je propose de mettre en place une mission, un groupe de travail…