Pour le reste, vous rapprochez cette mesure de l'évolution du SMIC annoncée ce matin par Michel Sapin en conseil des ministres, et dont je suis totalement solidaire. Les 0,3 % sont le résultat des règles de calcul du SMIC ; mais vous devriez, en fait, raisonner sur ce que nous avons fait depuis que nous sommes arrivés : un coup de pouce de 2 % qui n'avait pas été accordé depuis huit ans. Voilà la vérité : cela représente 2,3 % depuis que nous sommes là, alors que le rythme de l'inflation est de 1,3 % par an. C'est dire qu'il y a une augmentation nette du pouvoir d'achat du SMIC. Vous pourriez aussi ajouter tout ce que nous faisons en faveur du pouvoir d'achat : l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire, par exemple, les mesures prises pour les prix des carburants, pour les dépassements d'honoraires. Sans parler de l'action menée dans le cadre de la loi bancaire, afin d'améliorer l'inclusion bancaire ou des décisions prises avec le RSA socle pour lutter contre la pauvreté.
Vous me demandez au final ce que nous faisons, monsieur le député. L'emploi, l'industrie, les salaires, telles sont les priorités que nous partageons. C'est précisément le sens de la politique du Gouvernement ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)