Devant le refus de procéder à ce stade à la création d'un budget de la zone euro, François Hollande a fait part de sa volonté de promouvoir des instruments de solidarité en Europe.
Face aux politiques d'austérité, il a imposé des contrats de compétitivité et de croissance qui pourront être soutenus financièrement à hauteur de plusieurs milliards : c'est un grand pas vers la sortie de crise et la réorientation tant souhaitée de l'Union vers davantage de solidarité.
Finalement, ce sommet a montré que les États les plus volontaristes dans l'intégration, ceux en faveur de plus de solidarité, souvent ne sont pas ceux que l'on croit. La France s'est montrée lors de ce Conseil européen à l'avant-garde d'une évolution majeure de notre projet commun. Ce n'est plus la France qui bloque les projets qu'elle a elle-même initiés, ce n'est plus la France qui doute d'elle-même et de sa place au sein du concert européen ; c'est la France qui propose, qui impulse et qui saura, à son rythme mais avec une détermination sans faille, surmonter les obstacles.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous expliquer…