Ce projet ne pouvait donc pas être réalisé en l'état.
En revanche, avec méthode, avec une certaine discipline, le sens du compromis et les engagements réitérés par le Premier ministre, le 30 octobre dernier, que l'État assumera ses obligations d'actionnaire pour financer le projet, nous allons mettre celui-ci en oeuvre en répondant aux priorités, aux besoins des populations qui se sont très largement exprimées pendant le débat public. Nous le ferons sans réflexion partisane, avec vraiment l'objectif d'améliorer les transports en commun au quotidien pour les habitants franciliens, d'établir les dessertes de banlieue à banlieue, nécessaires pour les activités professionnelles et le développement de territoires, mais aussi pour le rééquilibrage de zones aujourd'hui enclavées.
Tel est l'état d'esprit du Gouvernement. Nous n'en dévierons pas et je n'en dévierai pas. Nous aurons le plaisir de voir sortir de terre ce nouveau réseau dont les Franciliens ont besoin, mais, je le redis, dans la sérénité et avec méthode. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste et sur de nombreux bancs du groupe SRC.)