Intervention de François Vannson

Séance en hémicycle du 19 décembre 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Reprise du site de trw de ramonchamp

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Vannson :

Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s'adresse à monsieur le ministre du redressement productif et porte sur l'avenir de l'usine de sous-traitance automobile TRW Ramonchamp, située dans ma circonscription, qui fait l'objet depuis l'été dernier d'un placement en redressement judiciaire.

Cette situation n'est pas sans générer de vives inquiétudes quant à l'avenir des 313 salariés de ce site dont la fermeture aurait un impact social et économique catastrophique sur ce territoire de la Haute-Moselle déjà fortement touché par la crise économique.

Lors d'une réunion organisée la semaine dernière à Bercy, vos conseillers ont pu constater la qualité du plan de reprise. Cependant, à l'heure où nous parlons, la réussite de ce plan ne dépend, après l'engagement de PSA, que de la volonté de Renault de maintenir ses engagements contractuels auprès du site de Ramonchamp.

Cet engagement, qui n'aurait aucune conséquence financière pour Renault puisque seul un maintien des commandes à hauteur de 7 millions d'euros est demandé, jouerait un rôle déterminant dans la réussite du plan de sauvetage et permettrait de préserver de nombreux emplois.

C'est pourquoi, mercredi dernier, j'ai fait parvenir en mains propres à Carlos Ghosn, PDG de Renault, un courrier lui précisant la situation.

De leur côté, les représentants des salariés, dont le sens des responsabilités mérite d'être souligné, ont été reçus par la direction des achats de Renault et se sont heurtés à un certain scepticisme de la part du constructeur automobile. Cette position semble difficilement compréhensible compte tenu du sérieux des prestations offertes par l'entreprise qui, depuis plusieurs années, donne entière satisfaction à ses clients et notamment à Renault.

Aussi, monsieur le ministre, face à l'urgence de la situation, il est indispensable qu'un accord soit trouvé au plus haut niveau entre vous et le PDG de Renault, un groupe dont je vous rappelle que l'État détient 15 % du capital. Monsieur le ministre, pensez-vous obtenir cet accord ?

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