Nous avons appris hier la fermeture officielle du site de Texas Instruments à Villeneuve-Loubet. Les signaux négatifs étaient nombreux suite à l'annonce faite par Texas Instruments, le 14 novembre, d'arrêter les activités de microprocesseurs et de connectivité sans fil destinées aux smartphones et aux tablettes. Dès cette date, les parlementaires et les élus locaux se sont mobilisés et nous voulons le saluer ici.
Arnaud Montebourg et son cabinet ont pu échanger avec vous mais également avec le sénateur Marc Daunis, qui a d'ailleurs posé une question sur ce dossier au Sénat hier matin. De même, des rencontres avec le directeur général de Texas Instruments, Christian Tordo, et avec M. le préfet, ont eu lieu en début de semaine.
Face à la perspective de la fermeture annoncée d'un site historique, le ministère du redressement productif a décidé de prendre une série d'initiatives. Il a tout d'abord provoqué très rapidement une réunion à Bercy avec Greg Delagi, le vice-président en charge des systèmes embarqués de Texas Instruments. Cette réunion aura lieu le 4 janvier. Il organisera ensuite dans les prochains jours une rencontre avec l'intersyndicale de Texas Instruments afin d'en connaître les revendications. Enfin, au-delà de la situation préoccupante de Texas Instruments, le ministère du redressement productif mettra tout en oeuvre pour assurer l'attractivité de la technopole française la plus importante, Sophia Antipolis. J'aurai moi-même l'occasion de le rappeler lors d'un déplacement que je ferai au premier trimestre 2013 précisément à Sophia Antipolis.
Monsieur le député, le Gouvernement est mobilisé sur ce dossier (« Ha ! » sur les bancs du groupe UMP.) qui préoccupe, je le sais, l'ensemble des élus de votre département. Soyez assuré de notre détermination à garantir un avenir industriel au département des Alpes-Maritimes. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)