Chacun ici est convaincu de l'importance de l'enjeu que représente la COP21 pour la France, pays organisateur, mais aussi et surtout pour l'avenir de la planète.
Comment pensez-vous qu'il soit possible d'accompagner les pays en voie de développement vers la prise en compte du défi climatique, autrement que dans le cadre d'un événement catastrophique majeur, alors que les populations de ces pays aspirent à une croissance économique dont ont largement bénéficié, et parfois abusé, les pays dits développés dont nous sommes ?
La France a fait un grand pas vers la prise en compte du réchauffement climatique dans les politiques publiques, notamment avec la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. En dépit des restrictions budgétaires, un effort de 10 milliards d'euros sera consenti sur trois ans au profit des secteurs du transport, du logement et de l'énergie. Vous avez mis en avant, dans votre rapport, l'importance du travail spécifique à accomplir vers le lien entre climat et aménagement du territoire. Pouvez-vous nous donner quelques pistes concrètes relatives à l'aménagement agricole et industriel, ainsi qu'à l'urbanisation ?
Enfin, nous sommes maintenant à quelques semaines de la COP21. Quel sera pour vous l'indicateur majeur de la réussite de cette conférence ?