Avec la COP21, nous vivons un moment historique et nous espérons tous qu'elle aboutira.
Nombreux sont mes collègues qui ont parlé de l'aide au développement. Ce sujet nous intéresse, à travers l'Agence pour le développement et le Fonds vert. Je reviens d'une mission à Madagascar, l'un des pays les plus pauvres de la planète, où la déforestation de la forêt primaire est monumentale. La population utilise le bois pour faire cuire les légumes alors que l'électrification est possible…
Cette année, la France va diminuer les crédits en faveur de l'aide publique au développement puisqu'ils passent de 2,77 à 2,6 milliards d'euros, ce qui n'est pas un signe enthousiasmant. Que faire pour les pays qui veulent s'inscrire dans une démarche de limitation des perturbations par le climat ? Vous préconisez dans votre rapport une utilisation efficace et équitable du Fonds vert. Comment ? Peut-on les obliger à certaines actions ? Je connais d'autres pays qui sont dans la même situation que Madagascar. Pensez-vous que les pays les plus en difficulté peuvent recevoir davantage, comment et sous quelle forme ?