Dans l'Ouest de la France, les forêts sont relativement bien gérées mais on y trouve aussi un bocage qui, jadis, servait la plupart du temps de bois de chauffage et de bois d'oeuvre. Aujourd'hui, alors que le milieu agricole perd de plus en plus le contact avec l'arbre, il existe un gisement considérable et le plus souvent inexploité.
En matière d'exploitation durable, on sait qu'une fois arrivé à maturité, le bois doit être coupé. Est-il vrai partout en France que, comme vous l'affirmez, la croissance arboricole est supérieure aux prélèvements ? Alors que dans les années 1950-1960, nous avons assisté à une période de défrichement, nous visons plutôt aujourd'hui une reconquête de la forêt. Nombre de scieries ont réalisé des investissements importants pour produire des palettes : ne court-on pas un risque de rupture de la chaîne d'approvisionnement ?
Enfin, les forêts bretonnes sont « en timbre-poste », c'est-à-dire qu'elles sont réparties entre un très grand nombre de propriétaires. Comment faire en sorte que les parcelles, dont la surface est quelquefois inférieure à un hectare, soient replantées systématiquement ?