Je souhaiterais que ce travail ne soit pas un rapport de plus laissé sans suite. Nos forêts constituent certes une grande richesse mais qui n'est pas exploitée à sa juste mesure. Vous soulevez dans ce rapport la question de la compétitivité, approche qui me paraît adéquate au regard d'un gisement insuffisamment mis en cohérence et exploité. Votre recommandation n° 14, qui vise à faciliter l'essor du bois construction, me laisse sur ma faim : faut-il la rapprocher de la recommandation n° 1 visant à la désignation d'un délégué interministériel voué à assurer cette mise en cohérence et à nous permettre d'obtenir du « produire français », c'est-à-dire l'exploitation de notre production ? Dans le domaine de la construction, j'observe que l'on recourt beaucoup aux importations, plutôt qu'aux circuits courts. Comment transformer ces recommandations en des solutions opérationnelles ?