Intervention de Bruno Le Roux

Séance en hémicycle du 19 octobre 2015 à 16h00
Projet de loi de finances pour 2016 — Après l'article 20

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Monsieur le secrétaire d’État, je vais retirer mon amendement, car ce n’est pas dans une situation d’urgence que l’on règle les problèmes, surtout à coup d’amendements.

En revanche, je souhaite affirmer ici que nous souffrons de l’absence de réflexion globale sur ce secteur et sur la façon dont nous voulons redonner à notre pays un avantage compétitif dans un contexte très concurrentiel. Il n’apparaît pas normal qu’une entreprise qui, comme toutes les autres, participe à l’effort budgétaire par l’intermédiaire des impôts et des taxes diverses qu’elle a à payer, ait en plus à collecter une taxe sur les billets d’avion qui vient abonder le budget de l’État, alors qu’elle est déjà en difficulté et qu’elle va devoir procéder à des investissements très lourds. Certes, l’abondement est faible, mais il existe ; et les symboles sont importants, en particulier pour un secteur à qui l’on demande, notamment à ses salariés, de faire de grands efforts dans les mois à venir.

C’est pourquoi, si je vais bien entendu retirer un amendement qui ne pourra à lui seul remédier à la situation d’urgence dans laquelle se trouve le secteur, j’en appelle à une réflexion globale sur celui-ci, de la part non seulement de la compagnie, mais aussi de l’État.

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