Intervention de Alain Fauré

Réunion du 29 septembre 2015 à 18h00
Commission d'enquête visant à évaluer les conséquences sur l'investissement public et les services publics de proximité de la baisse des dotations de l'État aux communes et aux epci

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Fauré, président :

Élus de proximité ou nationaux, nous devons savoir qu'il ne sert à rien de renvoyer la balle d'un niveau à l'autre : le pays devra payer l'addition globale. Le conseil général, le conseil départemental ou la commune, c'est l'État. Nous allons devoir nous poser les bonnes questions et faire preuve de créativité, notamment pour rendre à nos concitoyens le même service à un meilleur coût et faire en sorte que des charges soient mieux supportées.

Parlons de l'APA, attribuée sans contrepartie. Dans certaines familles, on sait très bien gérer et assurer la passation du patrimoine d'une personne âgée avant de reporter la charge de cette dernière sur la collectivité nationale. Peut-être faut-il y réfléchir. Et que ce soit pour les SDIS ou d'autres services, une mutualisation s'impose, même parfois avec le pays voisin, comme vous l'avez souligné. Est-il judicieux d'avoir deux casernes distantes de sept kilomètres ?

Je me permets un aparté politique pour dire que les conséquences politiques pourraient être très lourdes si nous ne procédons pas à des remises en cause et à un changement de nos cadres de références habituels. La faiblesse actuelle des taux d'intérêt nous permet de supporter un endettement très lourd, mais notre confiance risque de s'émousser dans le temps.

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