Nous investissons principalement dans l'immobilier et dans sa rénovation. Mais les exploitants nous font défaut, quoique nous sachions en attirer quelquefois. Car il ne suffit pas d'investir dans les murs ; encore faut-il qu'un exploitant soit ensuite présent dans les locaux. Nous investissons par exemple dans les locaux de pied d'immeuble, dans les quartiers prioritaires ou en zone rurale. Je concède que la recherche d'un exploitant suffisamment solide s'avère difficile : soit nous avons affaire à de grandes marques, soit à de petits exploitants isolés ou des SEM locales.
Nous avons pour ambition d'entraîner d'autres investisseurs à notre suite, pour attirer l'activité. Ce n'est que par exception que nous étudions avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) les possibilités de financer quelques projets à plus de 50 % dans certains quartiers prioritaires. Nous investissons principalement dans de l'immobilier touristique ou d'entreprise, à travers les SEM patrimoniales, ou dans des friches industrielles.