D'ailleurs, je ne pense pas que vous-mêmes étiez présent tout au long des débats.
J'ai moi-même déposé des amendements, que vous n'avez pas votés, et qui insistaient sur le rôle des chambres consulaires. Nous aurions souhaité qu'elles soient plus impliquées dans la BPI, et que leur réseau serve à diffuser les produits qu'elle propose. Cela n'a pas été le cas, et nous le regrettons, parce que ces chambres consulaires disposent de compétences et de capacités qui auraient pu être très utiles. Elles peuvent d'ailleurs encore l'être !
Nous avons également proposé que les entrepreneurs soient représentés dans le fonctionnement de la BPI. Il n'y en a aucun. Cela revient à faire de l'investissement, mais sans les entreprises ! Nous verrons, dans les faits, quel sera le résultat.
Par ailleurs, nous avions formulé le souhait que la BPI puisse participer au financement des très petites entreprises. Cette proposition n'a pas été retenue : je le regrette. Je pense que la possibilité de répondre au besoin de trésorerie des très petites entreprises manquera très certainement.