Ce sont les deux principales tares idéologiques de ce texte, si l’on évite de s’attarder sur les énormités accessoires que sont l’infantilisation des assurés sociaux, les machineries technocratiques et le drame de la suppression du droit au travail pour tous.
Vous utilisez plusieurs stratégies d’explication devant cette gabegie. La première signe la démission du politique : c’est celle de la lourdeur des mécanismes à changer. Mais quand le budget de l’ensemble de l’assurance sociale s’élève à 462 milliards d’euros, seules les entourloupes électoralistes interdisent de réformer. Ajoutons que le fameux déficit de la Sécurité sociale se situe encore à 13,2 milliards d’euros en 2014, ce qui impose de facto des changements radicaux dans notre manière d’aborder ce sujet.
La France fait face aujourd’hui à un véritable grand remplacement. D’après les chiffres de l’INSEE d’octobre 2015, 11,5 % des habitants de notre pays sont nés à l’étranger.