Il est évident que les comptes sociaux souffrent énormément de cette submersion migratoire. D’ailleurs, vous l’admettez dans les textes, mais jamais dans les discours, par peur sans doute d’une réalité qui exaspère les Français. Prenons un exemple : la mission « Immigration, asile et intégration » du projet de loi de finances augmente de 50 millions d’euros les crédits liés à la gestion du droit d’asile. Je vous rappelle que la Cour des comptes vient d’admettre que dans 96 % des cas, ceux qui se voient refuser le droit d’asile demeurent sur le territoire français. Couverture maladie universelle, allocation pour demandeur d’asile, aide médicale de l’État et autres avantages grèvent les budgets et les consciences : comment responsabiliser les assurés sociaux quand la préférence étrangère est inscrite au coeur de la loi et des budgets ?
La précarisation de nos compatriotes est une réalité violente, une violence dont chaque Français connaît les aspects, les souffrances, puisque depuis que la gauche et Mitterrand ont prétendu lutter contre l’exclusion et vaincre le drame des SDF, la situation n’a fait qu’empirer.