Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, madame la rapporteure, chers collègues, chacun des rapporteurs a pu tout à l’heure évoquer dans le détail les incidences des choix retenus par le Gouvernement concernant les recettes globales de ce PLFSS mais aussi celles de chacune des branches. C’est fort de ces analyses que je voudrais souligner ici ce qui constitue un fil conducteur depuis 2012, PLFSS après PLFSS, et que je résumerai en quatre mots : continuité, responsabilité, volonté et pérennité.
Tout d’abord, la continuité : il y a en effet continuité dans l’amélioration de la situation financière de notre Sécurité sociale et, cela a été rappelé, sans franchises supplémentaires, sans déremboursement de médicaments – méthode largement utilisée avant que nous n’arrivions aux affaires. Notre majorité a réduit de 40 % en trois ans le déficit du régime général de la Sécurité sociale, et il est prévu en 2016 un retour au niveau de 2008, avec un déficit de 9,7 milliards d’euros.
J’ai entendu des arguments développés par l’opposition selon lesquels nous reporterions les mauvaises nouvelles.