Je voudrais mieux comprendre la manoeuvre en termes de ressources humaines. Il y avait autrefois huit brigades : à tour de rôle, deux étaient employées aux opérations extérieures, deux étaient en récupération, deux étaient en préparation et deux vaquaient aux autres occupations.
Devant le foisonnement actuel de vos missions, y compris la formation et la préparation opérationnelle, comment comptez-vous stabiliser le fonctionnement de l'armée de terre ? Vous l'avez déjà évoqué, je crois, mais des précisions seraient utiles.
Si l'on compare de l'opération Sentinelle réalisée par l'armée de terre avec ce qu'il serait si elle était assurée par la gendarmerie ou par la police, quel est le différentiel ? Nous avons le sentiment que certains coûtent plus cher que nos militaires, qui se contentent de conditions spartiates. La propension à mettre l'armée de terre à contribution pourrait à mon sens être induite par le fait qu'elle coûte moins cher.