Je tiens à poursuivre la discussion sur les départs contraints des personnes handicapées, d’autant qu’elle ne relève pas de la politique politicienne. Premièrement, madame la ministre, il faut être vigilant lorsque l’on compare les établissements français et ceux des pays étrangers. La qualité d’accueil en Belgique, notamment pour les adultes handicapés, est ainsi jugée parfaite par ceux qui nous en parlent. Deuxièmement, s’agissant des départs contraints, c’est parce que les personnes handicapées ne trouvent pas de solutions en France que les associations et les travailleurs sociaux leur conseillent d’aller en Belgique. Troisièmement, j’ai bien compris qu’un fonds d’amorce de 15 millions d’euros serait créé, mais c’est une somme bien modeste pour construire des foyers. Cela correspond au coût d’un foyer de quarante personnes sur une année.