Certaines personnes âgées, qui souffrent par exemple de la maladie de Parkinson, ont besoin d’une pompe à apomorphine pour soulager leur douleur. Ce traitement est pris en charge lorsque la personne est à son domicile ou à l’hôpital, mais lorsqu’elle est en EHPAD – établissement d’hébergement pour personnes âgées – le forfait global soins et cure médicale n’est souvent pas suffisant pour le couvrir. D’où une rupture dans la continuité des soins : soit les personnes souffrent, soit elles réintègrent leur domicile pour y être prises en charge – et elles y demeurent, parfois dans des conditions difficiles –, soit elles retournent à l’hôpital.
D’après les spécialistes que j’ai rencontrés, 200 personnes seulement seraient concernées en France. Leur prise en charge ne devrait pas occasionner une dépense considérable, d’autant que celles qui sont hospitalisées sont bien prises en charges et de façon plus onéreuse.
Je souhaite donc que le Gouvernement remette au Parlement un rapport afin d’évaluer la façon dont nous pourrions prendre en charge ces personnes et les aider à lutter contre la douleur.