Madame la ministre, nous ne pourrons pas développer l’ambulatoire dans l’hôpital public si nous ne pratiquons pas la transparence des coûts et si nous n’annonçons pas clairement aux gens le prix de revient d’une opération à l’hôpital public et ce qu’elle aurait coûté dans un établissement privé.
Si les soins ambulatoires sont majoritairement pratiqués dans les établissements privés, c’est parce que le reste à charge y est souvent plus faible. La DGOS – Direction générale de l’offre de soins – reconnaît elle-même que 1 milliard d’euros pourrait être économisé si les systèmes étaient rapprochés. Mais vous préférez maintenir une facturation opaque, hôpital par hôpital. Et c’est l’assuré social qui en fera les frais. Une telle opacité est incompréhensible pour tout le monde. Ce système est absurde. Nous demandons donc la suppression de l’article 48 pour en finir avec le régime transitoire.