Ces trois amendements de repli offrent au Gouvernement la possibilité de ne pas repousser de cinq ans, de manière mécanique et aveugle, des réformes dont mes collègues ont rappelé à quel point elles étaient indispensables.
En termes de précision de gestion, de transparence et d’exigence de facturation, le secteur public a accumulé, par rapport au secteur privé, un retard difficilement justifiable.
Le surcoût des soins administrés dans le secteur public, dont je ne discuterai pas la cause, mérite que l’on gagne en transparence si l’on a le souci de maîtriser les dépenses de la branche maladie, dont l’hospitalisation est le premier poste.
J’ajoute, madame la rapporteure, que la somme de 1 milliard ne sera pas obligatoirement redéployée. Si l’on se penche sur ce que recouvrent les TJP, on découvrira l’absence d’une bonne gestion tant médicale que financière. On peut donc réaliser de réelles économies. Ce milliard suscite des dépenses importantes de la part de l’assurance maladie obligatoire.