D’importantes différences existent également entre les SSR spécialisés et les SSR généralistes, car la prise en charge de patients après un AVC, dans le cadre d’un traitement par chimiothérapie ou à la suite d’un séjour en gériatrie aiguë, pour citer quelques exemples, ne nécessite pas les mêmes équipes soignantes ni le recours éventuel à un même plateau technique, sans parler de la prise en charge de la douleur.
Ma seconde préoccupation tient au fait que l’on renforce, une fois de plus, le rôle des agences régionales de santé, qui auront le pouvoir de décider chaque année de l’enveloppe financière attribuée aux établissements. Or, non seulement un débat collectif serait nécessaire au cas par cas, mais ce mode de fonctionnement mériterait, en tout état de cause, d’être encadré par des critères objectifs et transparents, de manière à éclairer la décision que prendra l’ARS et, partant, d’éviter des décisions arbitraires.