Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 20 décembre 2012 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Eckert, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

D'autres, de l'autre côté de l'hémicycle, ou certains économistes bien connus nous disent que la révolution fiscale promise n'a pas eu lieu.

Avec la loi de finances rectificative de l'été, la loi de finances rectificative pour 2012 que nous avons définitivement adoptée hier soir, et ce projet de loi, nous avons mis en place énormément d'outils nouveaux. Nous avons aligné une grande partie des revenus du capital sur les revenus du travail, créé une tranche d'impôt supplémentaire à 45 % pour les plus hauts revenus, proposé des aménagements importants de l'impôt sur les sociétés – notamment les modifications sur la niche Copé, qui nous a privés de tant de recettes – et procédé au rabotage sur la déductibilité des frais financiers. Certains nous disent que ce n'est pas une révolution fiscale. Pour ma part, je considère que nous avons fait beaucoup sur le plan fiscal, nous permettant d'élargir l'assiette de l'impôt et d'en retirer les produits, qui ne manqueront pas d'être au rendez-vous lors de la reprise d'une croissance plus solide, ce que nous espérons tous.

Avec une croissance plus solide, les nouveaux outils que nous avons mis en place produiront des ressources, nous l'espérons, qui redonneront des marges de manoeuvre.

Ce n'est pas l'impôt pour l'impôt, mais l'impôt pour réduire les déficits abyssaux que nous avons trouvés. Nous devons réduire la dette publique au moins par égard pour ceux qui nous survivront.

Je formulerai les remerciements d'usage, que vous avez déjà anticipés, monsieur le ministre, au moment où nous examinerons notre dernière loi de finances, la loi de programmation des finances publiques 2012-2017. En tout état de cause, je vous remercie des mots aimables que vous avez prononcés à mon égard. Je ne suis que le rapporteur de la commission des finances et j'essaie, certes avec ma sensibilité – tout le monde connaît mes points de vue par rapport à la majorité en place – mais assez objectivement,…

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