Madame la ministre, il faut savoir reconnaître les erreurs commises. C’est ainsi qu’à son arrivée le Président de la République, soutenu par la nouvelle majorité, a notamment abrogé la loi sur le conseiller territorial. Chacun a pu mesurer les conséquences de cette décision : un mode de scrutin surprenant, des résultats peu favorables à la gauche et, surtout, le maintien de quelque 3 000 élus locaux. Nous n’avons également vu aucune modernisation. En revanche, nous avons assisté à la création de régions géantes dépourvues de toute logique.