Il s’agit d’un amendement de bon sens. En effet, monsieur Sirugue, les anciens mineurs n’ont pas choisi d’arrêter leur activité, mais y ont été contraints par la fermeture des mines et ils se sont trouvés, à des âges différents, en situation de retraités parfois très précoces. Il était donc normal, dans ce schéma, et pour respecter le pacte charbonnier – la fin des mines a été, on s’en souvient, un vrai problème national –, de les autoriser à cumuler. On ne pouvait en effet pas considérer qu’à 40 ou 50 ans, ou à l’âge qu’ils avaient lors de la fermeture des mines, ils puissent partir à la retraite sans cumuler ni acquérir des droits nouveaux liés à un nouveau travail. Cet amendement a donc reçu un avis favorable de la commission.