Je partage la préoccupation exprimée par M. Bapt, qui a d’ailleurs été soulevée par les représentants des chambres régionales des comptes, auditionnés voici trois semaines au sujet de leur rapport relatif aux comptes de la Sécurité sociale.
En revanche, ces deux amendements ne semblent pas de nature à inciter les personnes dialysées à recourir davantage à une dialyse à domicile. Celle-ci comporte des inconvénients aux yeux des patients : lourdeur des procédures de dialyse, appareillage, risques de malaise durant les séances… Ces dernières, je le rappelle, sont très lourdes : elles durent en général quatre heures, trois fois par semaine.
Aussi, je serais davantage tenté d’inciter les personnes animées de telles craintes à se regrouper dans un centre d’auto-dialyse où elles pourront être traitées avec l’assistance d’une infirmière. Cela paraît plus approprié à la situation rencontrée par certains, même si certains patients optent pour la dialyse à domicile, qu’ils se sentent tout à fait capables d’assumer.