Ce détournement conforte une attitude obscurantiste et fautive : je rappelle qu’il s’agit de la prévention du cancer du col de l’utérus, qui est redoutable.
Je rappelle également que la prétendue affaire du vaccin contre l’hépatite B a déjà eu des conséquences dramatiques en France avec le développement d’hépatites chroniques et de cirrhoses, donc, un surcroît de mortalité.
Cette attitude d’une formation politique en particulier qui utilise l’Assemblée nationale pour faire prévaloir un point de vue qui n’a aucun fondement scientifique et qui va à l’encontre de toutes les connaissances partagées par les milieux scientifiques internationaux et en France ne saurait perdurer.
Sans doute certains agissent-ils ainsi par ignorance mais, d’autres, par dogmatisme. Ils sont animés par un esprit véritablement sectaire, au sens même d’une secte, ce qui ne peut plus durer.
En tout état de cause, l’Assemblée nationale ne doit pas se prêter à ce jeu et ses documents ne doivent pas être utilisés pour désinformer nos compatriotes.