De quel côté est donc le sectarisme, monsieur Accoyer ?
En médecine, nous savons que nous sommes bien souvent amenés à nous interroger, les années passant, sur ce que l’on considérait comme des vérités gravées dans le marbre, comme on dit.
Vous avez dit que le cancer du col de l’utérus était redoutable. Heureusement, des thérapies sont possibles grâce au dépistage précoce.
Si le vaccin contre le papillomavirus doit susciter une interrogation, c’est seulement sur le fait que les femmes qui en auront bénéficié sont les mêmes qui subiront régulièrement des frottis afin de dépister très précocement ce cancer-là.
J’ai lu le programme du colloque auquel M. Roumegas a fait allusion et j’ai regretté de ne pas pouvoir y assister parce qu’il est porteur d’un questionnement que je crois extrêmement salutaire pour la pratique médicale et, tout simplement, citoyenne.
Je tiens à ce que mes propos soient également rapportés au président Bartolone…