J'ose envisager, par conséquent, que, de la part de l'orateur de l'opposition qui a avancé le chiffre de 15 milliards d'euros, il s'est agi d'un oubli ; en tout cas je tiens à rétablir cette virgule pour la clarté du débat et pour la présentation la plus sincère des choses.
Enfin, on a avancé que nous réaliserions des économies grâce à des taux d'intérêts très bas et que le Gouvernement n'en porterait aucune responsabilité. Je ne reviendrai pas sur ce qui s'est passé en Italie avec un Silvio Berlusconi qui, je vous le rappelle, fut pendant des années soutenu, et avec force, par le précédent Président de la République, avant qu'il ne le lâche à la demande de Mme Merkel. Affirmer que ce qui s'est passé en Italie ou que ce qui peut se passer en Espagne n'est pour rien dans le fait que la France emprunte à des taux d'intérêts très bas n'est pas intellectuellement honnête.