Je souhaite revenir sur un sujet essentiel à mes yeux : la détection des troubles précoces des jeunes enfants, notamment avant l'âge de trois ans.
Dans certaines collectivités – à Paris, notamment, où les efforts en matière d'accueil collectif ont été remarquables –, les progrès accomplis dans le domaine de la prévention et de la détection des troubles sont sans précédent. Grâce au travail accompli par les PMI, les directrices de crèche et tous les personnels chargés de la petite enfance, des troubles précoces qui passaient largement inaperçus avant l'entrée à l'école sont désormais détectés très tôt et peuvent ainsi être mieux pris en charge.
Les centres de PMI nous font cependant remarquer que la prise en charge des enfants et la détection de ces troubles sont beaucoup plus difficiles quand les enfants ne fréquentent aucune structure collective, et ce, malgré la vigilance des responsables des consultations de PMI. Hormis par la scolarisation des enfants de moins de trois ans, comment améliorer la détection des troubles précoces chez les enfants de moins de trois ans ? Comment améliorer aussi la collaboration entre les personnels des services de la petite enfance et ceux de l'éducation nationale pour améliorer le suivi des enfants dès le plus jeune âge ?