En matière de réparations accordées au monde combattant, l'un des objectifs poursuivis consiste à assurer une meilleure prise en charge des blessés et des anciens combattants. Pour ce faire, les dossiers des blessés et des malades sont peu à peu dématérialisés, en un processus dont la lenteur s'explique par le faible taux d'équipement des professionnels de santé, dont la Caisse nationale militaire de sécurité sociale est tributaire – seuls 29 % des professionnels de santé télétransmettent – et par une méconnaissance de la législation de la part de certains d'entre eux – le taux de pénétration des flux Vitale était d'environ 6 % fin 2014, en hausse d'un point par rapport à 2013. Quelle progression peut-on espérer sur ce point d'ici à 2017, et quelle marge cette progression potentielle va-t-elle pouvoir dégager ?
Par ailleurs, en ce qui concerne la politique mémorielle et le développement du tourisme s'y rattachant, les financements prévus en soutien aux collectivités locales pour 2016 s'élèvent à 1,65 million d'euros. Avez-vous pu estimer le nombre de collectivités qui pourraient finalement être concernées ?
Enfin, quels moyens les pouvoirs publics comptent-ils consacrer pour contribuer à la requalification ou à la restauration de la maison d'Henri Barbusse, le premier des écrivains combattants ? Je sais que votre ministère n'est pas le seul concerné – celui de la culture l'est également…