Comme l’a dit le Président de la République à La Courneuve, il n’ y a pas de « quartier perdu dans la République ». Et comme l’a dit hier le Premier ministre aux Mureaux, « Laisser faire, c’est prendre le risque d’une explosion permanente de notre société ».
Mesdames, messieurs les députés, nos quartiers populaires et leurs cinq millions et demi d’habitants veulent non pas de la compassion, mais de la reconnaissance. Ce sont des territoires qui concentrent les difficultés de notre société. Ils sont une loupe posée sur les dysfonctionnements de notre nation.
Beaucoup a été fait, mais beaucoup reste encore à faire. Alors avec lucidité, avec humilité, mais avec détermination, il ne faut rien lâcher, monsieur le député !
En matière de développement économique, avec l’Agence France Entrepreneur ; en matière de jeunesse et de cohésion sociale, avec les emplois d’avenir, la garantie jeunes, le contrat starter, le service civique, le rétablissement des crédits aux associations, crédits que Nicolas Sarkozy avait supprimés entre 2009 et 2012