J’ai pris la décision de lancer des études qui commencent maintenant. Je ne vais pas vous donner leurs conclusions avant qu’elles ne soient réalisées !
La marine nationale a estimé que la future frégate de taille intermédiaire était la bonne réponse à un besoin qu’il fallait couvrir avant la fin de l’application de la loi de programmation militaire. Si j’ai décidé d’accélérer le processus de deux ans, c’est précisément pour répondre à cette préoccupation capacitaire.
La réalisation des études est inscrite dans le budget pour 2016 : elles vont donc commencer maintenant. Lorsqu’elles auront abouti à des conclusions, nous pourrons étudier devant la commission de la défense les avantages et les inconvénients de la FTI. Il fallait prendre cette décision.
J’ai toujours été, monsieur Dhuicq, en situation de prendre les décisions qu’il fallait prendre. Certains d’entre vous le reconnaissent.
Je me souviens, monsieur Fromion, qu’il y a peu, vous insistiez sur les Airbus MRTT : j’ai pris les décisions nécessaires. J’ai également pris les décisions concernant les drones. Bref, j’ai pris de nombreuses décisions sur des questions latentes qui n’avaient pas fait jusqu’alors l’objet de prises de position très fermes. Je pense donc avoir pris mes responsabilités, et je remercie ceux qui parmi vous le reconnaissent.
S’agissant de l’effort budgétaire – je rappelle au passage que j’ai siégé à la commission de la défense presque sans discontinuer depuis 1978 –, je n’ai jamais connu une loi de programmation dont les disponibilités budgétaires aient augmenté en cours de route. Jamais !