Je vois au moins deux axes permanents d'amélioration. Le premier n'est pas propre à l'Unédic : il concerne le champ paritaire en général. Il s'agit du processus de désignation des mandataires par les organisations patronales et syndicales, de leur formation et de la manière dont ils rendent compte de leur mission. En effet, les sujets que nous avons à traiter deviennent de plus en plus complexes au fil des ans. Cela implique que nous soyons des professionnels, ce qui peut paraître un peu contradictoire avec l'idée de bénévolat sous-jacente à la notion de mandat. Comme vous le savez, dans les syndicats de salariés et d'employeurs, il est difficile de trouver des personnes prêtes à s'engager pour des mandats de cette nature, qui sont en fin de compte très exigeants.
Le deuxième axe d'amélioration a trait au rôle de réflexion et d'influence de l'Unédic. Nous avons déjà fait beaucoup de progrès en la matière, mais nous devons consolider cette démarche en nouant d'autres partenariats, tant au niveau national qu'à l'échelon européen, de manière à faire évoluer notre réflexion et à être en mesure d'apporter notre contribution, le cas échéant en anticipant, sur des sujets structurels clés tels que ceux que vous avez cités, monsieur le rapporteur, par exemple l'impact de l'économie du partage dans le champ de l'emploi. Les compétences internes dont nous disposons doivent être en permanence enrichies par le contact avec d'autres instances de réflexion.