Bien sûr, surtout au rythme où les technologies avancent aujourd'hui. Il faut parvenir à réduire ces cycles, d'autant que nous avons la chance de disposer de PME très réactives. En règle générale, nous sommes capables de réaliser des études et de sortir un prototype ou un démonstrateur dans des délais relativement courts. Pour lever la barrière du lotissement, nous avons proposé de réaliser un nombre de PEA accessible aux PME car lorsque vous prévoyez un PEA à 50 millions d'euros, vous éliminez structurellement les PME des appels d'offres. On comprend qu'il faille éviter une certaine granulométrie pour ne pas multiplier les consultations mais il faut aussi permettre aux PME de candidater avec une certaine chance de succès. Associée à la question des cycles, cette évolution permettrait de relancer une certaine dynamique.