À l'occasion de la discussion sur la mission « Sport, jeunesse et vie associative », je souhaite attirer l'attention de chacun sur le budget accordé au développement de la vie associative. Alors que l'individualisme progresse et que les valeurs citoyennes déclinent, les associations ont plus que jamais un rôle crucial, celui de vecteur de citoyenneté et de bien vivre ensemble, celui de pilier de la cohésion sociale.
En 2015, le Gouvernement semble avoir partiellement pris la mesure de cet enjeu, en mettant en place un programme de transformation des relations entre l'État et les associations, baptisé « New Deal », qui promet de simplifier les démarches et le fonctionnement quotidien des associations, et de promouvoir l'engagement bénévole.
Est annoncé pour 2016 un abondement de 11 millions d'euros prévu dans le cadre de ce programme. Ce crédit supplémentaire, qui apporte une solution à quelques problématiques précises, est loin de régler le problème global de la raréfaction des ressources des associations, qui est essentiellement dû à une révision à la baisse des subventions publiques depuis plusieurs années, notamment au cours des deux dernières années.
Par ailleurs, l'enjeu lié à la formation des bénévoles ne semble pas pris en compte par ce « New Deal » : malgré la création en 2011 du Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA), censé appuyer la formation des bénévoles, la prise en charge correspondante reste encore largement insuffisante.
Pouvez-vous me préciser quelles sont les orientations précises du programme « New Deal » ? Par ailleurs, je profite d'avoir la parole pour appuyer la proposition de notre collègue Yannick Favennec au sujet de l'engagement bénévole, qui sera discutée fin novembre et constituerait un bon signe pour les associations.