C'est bien une double peine, éducative et financière, qui était prononcée contre des parents qui avaient déjà le sentiment de ne pas être à la hauteur. Ce sont bien les élèves les plus fragiles qui se détournent de l'école, car ils n'y ont pas trouvé les méthodes pédagogiques qui leur ont fait aimer notre école de la République. Donnons-leur envie d'y retourner !
« Prévention » est le mot-clé qui doit nous guider et diriger la rédaction des futures lois. Jamais des élèves n'iront contraints et forcés à l'école ; ils iront parce qu'ils auront compris que c'est leur intérêt. Depuis une vingtaine d'années, la preuve a été faite qu'ils peuvent aussi intégrer les groupes pédagogiques, participer à leur propre projet éducatif. Par ailleurs, il conviendrait de revoir les sanctions prononcées en conseil de discipline : ce sont souvent des exclusions qui confortent l'absentéisme. Imposer la participation à des groupes d'accueil, des parents par exemple, serait plus constructif.
Un petit clin d'oeil, pour finir. Il nous a été rapporté que cette loi serait à l'origine d'un chantage de la part de jeunes rusés qui réclament le versement d'allocations comme argent de poche, faute de quoi ils sécheront l'école.