L'absentéisme scolaire est un défi qu'il nous faut affronter dans l'intérêt des jeunes, des familles et de la société. Absentéisme et égalité des chances sont intimement liés. Une étude récente montre que, en France, 20 % des élèves ont des difficultés de lecture à l'entrée du collège, ce qui les met en situation d'échec scolaire, très souvent suivie de décrochage scolaire. La loi de refondation pour l'école et le plan de lutte contre le décrochage scolaire permettront à l'école de la République d'apporter des solutions globales.
Je signale l'expérience intéressante que peuvent constituer les maisons de la formation professionnelle mises en place en région Bretagne. Là, on se rend compte des difficultés à faire renouer des jeunes entre seize et dix-huit ans avec la lecture, l'apprentissage en général. Des solutions individuelles doivent aussi être envisagées. Un tel accompagnement, adapté et contractualisé, sera prévu.
Le rôle des parents est essentiel et l'accompagnement à la parentalité peut être sinon une solution, du moins une façon concrète et utile de lutter contre l'absentéisme. Les centres communaux ou intercommunaux d'action sociale sont tout à fait aptes à mobiliser autour de cette problématique de l'aide à la parentalité. De nombreuses expériences sont menées un peu partout, par exemple en matière d'aide aux devoirs, par des bénévoles encadrés. Pourraient-ils être associés à cette lutte contre l'absentéisme scolaire ?