Je soutiens la suppression de la « loi Ciotti », à la fois injuste, puisqu'elle précarise les familles les plus fragiles, et contre-productive, puisqu'elle braque les parents dont elle sape l'autorité. En outre, elle ne peut être appliquée sans une dénonciation, ce qui pose un problème éthique.
Hier, lors de son audition, Mme la ministre a proposé des pistes concrètes pour lutter contre l'absentéisme et le décrochage scolaire, comme celle qui consiste à travailler autour de la parentalité, particulièrement dans les quartiers populaires. D'autres réponses éducatives consistent à favoriser le dialogue, l'écoute, le respect et l'anticipation des difficultés. Cette manière de s'attaquer aux racines du problème correspond parfaitement à l'esprit de la refondation de l'école conduite par le gouvernement.