Pour pouvoir légiférer sur un sujet, il faut d'abord évaluer les dispositifs existants. Le Parlement ne s'honorerait pas en abrogeant sans aucune étude d'impact un texte voté il y a à peine deux ans.
L'absentéisme, signe avant-coureur du décrochage scolaire, mérite mieux que cette proposition de loi élaborée de manière précipitée, sous une injonction politique démagogique et déconnectée du terrain, dont l'adoption ne rendra service ni aux familles ni aux enfants.