Je demande aussi qu’on se souvienne quel était à l’époque le nombre de places créées en centres d’accueil pour demandeurs d’asile… Vous verrez alors que, si nous nous sommes retrouvés dans une situation de non-mise en conformité de notre législation sur l’asile et d’aporie complète des moyens en la matière, c’est pour des raisons qui tiennent à des choix politiques qui ne sont pas les nôtres et que nous corrigeons.
Quand nous sommes arrivés aux responsabilités, plusieurs rapports parlementaires bipartisans – je pense à celui de Mme Létard et de M. Touraine, ou encore à celui de Mme Dubié et de M. Richard – rendaient des conclusions sans appel quant à la situation de l’asile en France. Nous prenons des décisions très simples : premièrement, si nous voulons ramener de vingt-quatre à neuf mois la durée de traitement des dossiers des demandeurs d’asile, il faut créer des postes au sein de l’OFPRA, de l’OFII et de la Cour nationale du droit d’asile.