Quant à la baisse des crédits consacrés à l’hébergement d’urgence, c’est pour une raison très simple qui tient à notre politique : il y a aujourd’hui dans ce type d’hébergement des personnes qui ont déjà le statut de réfugiés et, compte tenu du nombre de places créées en CADA, je pense que nous pouvons réserver l’hébergement d’urgence à ceux qui en relèvent. Je rappelle qu’au mois de juin, j’ai présenté avec ma collègue Sylvia Pinel un plan de création de 1 500 places en hébergement d’urgence et de 4 000 places en accueil temporaire service de l’asile – l’ATSA, une structure transitoire vers l’asile – ainsi que de 5 000 logements de droit commun en zone non tendue pour ceux qui relèvent du droit d’asile et qui ont le statut de réfugiés.
Par conséquent, non seulement il n’y a pas de désengagement budgétaire, mais le Gouvernement fournit tous les efforts que je viens de vous énumérer, alors que la période précédente était celle que j’ai rappelée. L’opposition aurait donc toutes les raisons de voter cette mission. Je le redis solennellement devant l’Assemblée : il y a sur la question des étrangers en France trop de mensonges, trop d’amalgame, trop d’instrumentalisation,…