Chacun convient que la stabilisation de la situation au Burkina Faso passe par l'organisation au plus vite d'élections démocratiques. Les autorités de la transition étaient-elles prêtes pour organiser le scrutin du 11 octobre ? La fiabilité de la liste électorale est-elle un enjeu comme elle l'est ailleurs dans la région, au Bénin par exemple ? Il semble bien que le coup d'État avorté – même s'il a fait onze morts et de nombreux blessés – a décrédibilisé la mouvance des soutiens de Blaise Compaoré, incarnée par le général Diendéré. Des négociations ont-elles vraiment lieu entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile sur la question de l'inclusivité des élections ? Des propositions de calendrier sont-elles envisagées ?