Rapporteure sur le thème de la lutte contre les violences faites aux femmes dans le cadre des débats sur la loi pour l'égalité entre les femmes et les hommes, devenue loi du 4 août 2014, je ne peux qu'être sensible à la réaffirmation de cette priorité du Gouvernement. Vous avez lancé des politiques actives visant à améliorer le premier accueil, la protection et l'accompagnement des femmes victimes de violence. L'augmentation de 0,57 million d'euros des crédits pour la promotion des droits des femmes et la prévention et la lutte contre les violences sexistes, qui s'élèvent désormais à 15,7 millions d'euros, envoie un message fort qu'il convient de saluer.
À l'échelle des territoires, les réseaux « Violences intrafamiliales », regroupant différents professionnels, constituent des outils intéressants et indispensables. J'en ai récemment inauguré un dans ma circonscription, mais il faut en encourager la création sur l'ensemble du territoire national afin d'accompagner les victimes et d'améliorer leur prise en charge. En effet, ce système permet, dans le respect des pratiques professionnelles de chacun, de partager des informations pour agir le plus en amont possible sur des situations d'urgence. Ces réseaux sont au nombre de cinq en Saône-et-Loire. Un déploiement plus conséquent à l'échelle nationale est-il prévu dans le cadre de ce budget ?
La ligne téléphonique 3919 « Violences femmes info », qui permet une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences, a été renforcée depuis janvier 2014. Les appels reçus sur cette plateforme téléphonique ont connu une progression importante. Quel est le bilan de ce numéro et dans quels domaines son fonctionnement a-t-il été amélioré ? Comment évoluera le déploiement du système d'alerte et de téléprotection « grand danger » dans les départements afin d'offrir une meilleure protection aux femmes victimes de violences ?