La présence de nombreux parlementaires à la séance de ce soir témoigne de l'intérêt porté par la Nation aux outre-mer. Les terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ne sont pas habitées, mais elles participent au rayonnement de la France grâce à la présence de militaires et de scientifiques. Le budget consacré à ce territoire est extrêmement faible et repose sur des recettes propres constituées de la taxe de mouillage, des droits de pêche et singulièrement de la philatélie. Au moment de la 21e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), il importe de réaffirmer notre volonté de préserver ces terres et de se méfier de l'exploitation minière, même si celle-ci permettait de dégager de nouvelles ressources.
Certains jeunes réalisent un service civique dans les TAAF, et le financement de cet engagement peut, outre la philatélie, s'appuyer sur la marcophilie. Les chercheurs et les militaires renforcent leur sentiment d'appartenance par la vente de produits dérivés ; la philatélie représente 7 % du budget, et ces ressources propres et singulières sont intéressantes à étudier. Cela vaut le coup de parler des jeunes, de l'environnement et des terres australes qui participent du rayonnement de la France !