Madame la ministre, je vous remercie d'être venue nous voir à Wallis-et-Futuna, dernier territoire de la République à recevoir votre visite. Votre séjour a été bien court, mais la population locale a manifesté, à travers votre personne, son grand attachement à la France, mais également ses grandes attentes vis-à-vis d'elle.
Le contrat de développement constitue l'unique levier d'investissement à Wallis-et-Futuna ; il a été signé en 2012 pour une période allant jusqu'en 2016 et prorogé d'un an en avril dernier. Doté d'un budget de 49 millions d'euros pour cinq ans, il aurait dû assurer à Wallis-et-Futuna une enveloppe annuelle de 7 millions d'euros en moyenne. Or, depuis 2012, notre archipel n'a jamais reçu plus de 5 millions d'euros. Comme vous avez pu le constater vous-même, madame la ministre, les chantiers sont nombreux et importants pour le développement de ce territoire. Ainsi, l'île de Futuna reste le seul endroit de France privé d'eau potable… Cette situation est inacceptable. Ce PLF limite une nouvelle fois la dotation du contrat de développement à 5 millions d'euros pour Wallis-et-Futuna. En l'état, il n'existe donc pas d'engagement significatif pour les priorités de nos îles. Madame la ministre, pourriez-vous réviser cette répartition, afin de montrer l'intérêt que porte la République à ce territoire ?
Enfin, à la suite des propos de M. Ibrahim Aboubacar, rapporteur pour avis, pourriez-vous, madame la ministre, rassurer mon collègue de Nouvelle-Calédonie sur la dette de l'agence de santé de Wallis-et-Futuna ?